À mon sujet

C’est en forgeant que l’on devient forgeron

J’ai découvert le travail de la forge en 2002, lorsqu’un Ferronnier d’Art m’a initié à ce métier passionnant. Cet homme de l’Art m’a transmis son savoir-faire et quelques-uns de ses secrets tout au long de ces sept années passés ensembles. Travaillant d’abord pour moi (portail, grilles extérieures…), j’ai été au fil du temps de plus en plus sollicité pour façonner sur mon enclume les envies de chacun (garde-corps, porte en fer, accessoires de cheminée, éléments de décoration…).

C’est ainsi qu’est née La Forge de Clovis et que ce métier du passé est devenu mon avenir.

Car j’ai pris la décision à quarante-cinq ans d’un changement radical sur le plan professionnel, passant du métier d’opticien que j’ai exercé pendant presque trente ans à celui de ferronnier. La fabrication, le façonnage, la création d’objets, voilà ce qui m’a toujours passionné. Ce que je trouvais sur ce plan dans mon métier d’opticien, je le retrouve au centuple dans celui de ferronnier.

Je conserve de mon métier d’opticien un goût pour le contact et l’échange avec mes clients. Après un dialogue approfondi et/ou une visite d’un lieu, je réalise croquis et schémas puis un châssis aux dimensions exactes de l’ouvrage. Je considère que le travail en amont du projet est très important, car il est le lien entre les souhaits de mon client et les contraintes techniques de la réalisation. Je tiens aussi à ce que nous restions en contact tout au long de la fabrication.

Deux choses me tiennent à coeur en particulier, la réalisation qui doit être parfaite et la satisfaction de mon client, qui doit être totale.